Certes, le contexte politique reste marqué par l'incertitude : si l'horizon se dégage en Allemagne, il reste trouble en Italie. Et aux Etats-Unis, les menées protectionnistes de Donald Trump, associées au départ du conseiller économique Gary Cohn, apprécié des investisseurs, constitue un élément perturbant.

Cependant, et si le dollar demeure faible, les taux longs américains restent proches de 3%. Par comparaison, l'or, qui par définition procure un rendement nul, souffre d'une certaine désaffection aux yeux des épargnants. D'ailleurs, l'encours de lingots formant la contrepartie du SPDR Gold Shares, le principal ETF sur or, s'est tassé de 250 kilos hier pour revenir à 833,7 tonnes.

Car malgré tout, les indices d'actions de Wall Street, baromètre des actifs risqués par excellence, font preuve de résistance. Alors même que ceux d'Europe ploient.

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