Wall Street n'avait rebondi lundi soir (en intraday) que pour mieux rechuter puisque les indices US décrochent de -2% en moyenne à mi-séance avec un Dow Jones à -2,1% (sous 25.900), -2,3% pour le Nasdaq qui plonge sous le seuil des 8.000Pts (jusque vers 7.950).

Le S&P500 chute de -2% à 2.872 (Mylan dévisse de -19%) tandis que le 'VIX' qui lui est associé fait une embardée de +26% vers 19,5... signe évident d'aversion au risque.

L'Euro-Stoxx50 lâche -1,8% à 3.401Pts (3400 sauvé in extremis) dans le sillage de Frankfort et Paris, Londres lâche de son côté -1,7%.

Les marché ont tenté de relativiser les annonces de Donald Trump susceptibles de raviver les tensions commerciales en expliquant que c'est sa tactique habituelle... mais une importante rencontre sino-américaine (impliquant Liu He, le vice-premier ministre) devait avoir lieu demain à Washington et elle devait sceller un accord commercial auquel plus personne n'ose croire aujourd'hui.

La décision du président américain de relever dès vendredi les droits de douane sur toute une série de produits importés chinois est soit un coup de bluff, soit la preuve que les points de vue sont encore très éloignés et la confiance absente du côté US.

L'administration Trump a confirmé toute la journée que le vice-premier ministre chinois Liu He se rendrait bien à Washington jeudi pour participer aux pourparlers... mais un revirement de dernière minute reste possible si Pékin se juge humilié ou refuse de signer sous la pression.

Quelques indicateurs ont émaillé la séance: le nombre d'offres d'emploi dans le privé a rebondi à 7,50 millions fin mars (rapport 'Jolt').

En Europe, les commandes à l'industrie allemande ont rebondi de 0,6% en mars par rapport au mois précédent, selon les données ajustées de variations saisonnières et calendaires de l'office fédéral de statistiques. Elle est inférieure à celle de 1,5% que les économistes anticipaient en moyenne.

En mars, le déficit commercial de la France augmente de 1,2 milliard d'euros pour s'établir à 5,3 milliards après 4,1 milliards en février, selon les données corrigées de variations saisonnières et de jours ouvrables (CVS-CJO) de l'administration des douanes.

Le baril de pétrole a nettement accusé le coup avec un repli de -1,9% à 61$ sur le Nymex.

Du coté des valeurs, les bancaires pèsent sur la tendance avec -2,2% pour BNP-Paribas et -3,9% pour Sté Générale.

Worldline ferme la marche avec -4,9%.

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