Les statistiques pétrolières américaines de la veille se sont avérées contrastées : attendus en hausse de 3,2 millions de barils, les stocks commerciaux de brut se sont finalement envolés de près de six millions d'unités, la perturbation des raffineries par les ouragans jouant toujours à plein. D'ailleurs, les stocks d'essence, eux, se sont effondrés de plus de huit millions de barils, alors qu'ils n'étaient prévus en baisse que de deux millions d'unités.

On notera en revanche que du côté de la production, les installations américaines se remettent rapidement : en une semaine, la production d'or noir des Etats-Unis est remontée de 8,781 à 9,353 millions de barils/jour (+ 6,5%), soit non loin du record annuel de 9,530 millions de barils/jour atteint fin août.

Mais comme le soulignent les analystes Matières premières de Commerzbank, les opérateurs pétroliers sont plutôt focalisés sur la demande que sur l'offre. Et de ce point de vue, le rapport mensuel publié hier par l'Agence internationale de l'Energie suscite toujours l'optimisme de midi. L'organisme a signalé 'une très forte augmentation de la demande globale de pétrole au 2e trimestre 2017' et a relevé en conséquence ses prévisions pour l'ensemble de l'année. ,

'La progression de la demande provenant des pays de l'OCDE continue de dépasser les attentes', ajoutait l'AIE.

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