L'entame de semaine est donc encourageante et les indices US se positionnent pour ce qui pourrait être leur 20ème semaine de hausse (presque consécutive).

Cette séance se solde par une nouvelle cascade de records absolus: le Nasdaq inscrit un nouveau zénith historique à 8.176Pts, le S&P500 à 2.951 et le Nasdaq-100 à 7.852 (+0,16% à 7.839).

Les chiffres US du jour ne semblent pas avoir eu de prise sur la tendance malgré une franche surprise avec l'envol de +0,9% de la consommation des ménages américains (au lieu de +0,7%) alors que leurs revenus n'ont progressé que de 0,1% en mars au lieu de +0,4% anticipé.

Un 'spread' revenus/dépenses négatif de -0,8%, c'est assez rare dans les annales !

Les économistes expliquent un 'effet retard' lié aux remboursements du FISC américain ('tax refund') causé par le 'shutdown' (pourtant, Donald avait très rapidement réquisitionné les fonctionnaires des services fiscaux pour éviter des retards de paiements.

Autre chiffre très surveillé, l'indice des prix PCE de mars (panier de la ménagère selon la FED) a progressé de seulement +1,6% (hors alimentation et énergie) après +1,7% février.

Voilà de quoi alimenter les espoirs de baisse de taux cet automne... mais la croissance de +3,2% du 1er trimestre permettra à la FED de prendre tout son temps pour mobiliser de nouveaux stimuli monétaires, d'autant que les marchés sont au zénith historique.

Le point d'orgue de cette séance, ce furent les résultats d'Alphabet (Google) et ils déçoivent un peu: le profit par titre est supérieur au consensus à 11,9$ contre 10,6$ estimé mais le chiffre d'affaire rate assez nettement l'objectif à 36,34Mds$ contre 37,33$ attendu: le titre chutait de -4,5% en 'after hour'.

Parmi les titres les plus entourés, il y avait Twitter avec +2,9% et Intel à -2,5%... mais vu les scores finaux, il y eu peu d'écarts significatifs parmi les 'poids lourds' du 'S&P' et du Nasdaq.

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