Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les principaux indices américains reculent de 0,2% à 0,4%, annonçant une ouverture en territoire négatif.

Hier, les indices américains avaient stagné durant 90% de la séance avant d'être tirés, à quelques minutes de la clôture, vers de nouveaux sommets.

L'indice de référence des gérants américains - le S&P 500 - ne se situe désormais plus qu'à un point et demi du seul inédit des 2500 points.

'Il ne manque plus que la petite étincelle qui fera oublier aux investisseurs la riche valorisation atteinte par les actions', commente un intervenant.

Dans une note diffusée dans la matinée, les stratèges de SG recommandent aux investisseurs de commencer à réduire leur exposition au risque afin d'éviter de tomber dans une éventuelle 'complaisance'.

Les investisseurs pourraient être d'autant plus tentés d'adopter une attitude prudente que les chiffres d'inflation parus ce matin semblent susceptibles de justifier un durcissement de la posture de la Fed.

Le Département du Travail a en effet fait état d'une accélération à +0,4% des prix à la consommation en rythme séquentiel en août, là où les économistes anticipaient en moyenne une augmentation de 0,3%.

Parallèlement, le Département américain du Travail a fait état de 284.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage au titre de la semaine close le 9 septembre, ce qui représente une baisse de 14.000.

Par comparaison, les économistes anticipaient à l'inverse une hausse autour de 310.000.

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