Une heure après l'ouverture, le Dow Jones décroche de 1,3% à 26.098,5 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 1,4% à 8007,1 points.

Phénomène illustrant la frilosité des investisseurs, une seule valeur sur les 30 composant le Dow Jones figure actuellement dans le vert - McDonald's - et encore avec un gain qui demeure inférieur à 0,1%.

Autre élément marquant, parmi les dix indices sectoriels du S&P 500, seul le secteur défensif de la santé parvient à émerger en territoire positif ce matin.

L'indice de volatilité du CBOE - plus connu sous le nom d'indice de la peur - remonte de son côté en flèche de 26% à 19,5 points.

'La menace ce week-end d'un relèvement des droits de douane américains va faire les grandes lignes toute la semaine', avertit Paul Donovan, stratège chez UBS.

'C'est une mauvaise nouvelle pour les investisseurs à qui l'on peut promettre une semaine pleine d'incertitude, tributaire des indications données par Trump sur son compte Twitter', déplore le professionnel.

La prudence des investisseurs ne profite même pas aux valeurs dites 'refuge'.

Sur le marché de l'énergie, le brut léger américain (WTI) perd ainsi 1,8% à 61,1 dollars. L'or cède lui aussi un peu de terrain.

Facteur supplémentaire d'inquiétude pour le marché, les tumultes politiques en Turquie s'ajoutent au tableau particulièrement sombre du moment, ce qui semble donner du poids aux arguments des analystes estimant que les marchés sont désormais mûrs pour une correction.

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