Deux heures après l'ouverture, le Dow Jones avance de 0,4% à 27.063,3 points, tandis que le S&P 500 - l'indice de référence des gérants américains - gagne 0,5% à 3037,9 points après avoir établi un nouveau plus haut absolu à 3044 points dans le courant de la matinée.

Avec un gain de plus de 0,8%, le Nasdaq Composite refranchit de son côté le seuil des 8300 points, ce qui signifie que le record absolu du 26 juillet se trouve de nouveau à portée de main au cours des prochaines heures.

Wall Street semble avoir décidée de ne pas attendre ce que la Fed pouvait dire ou décider mercredi: les investisseurs partent du postulat que la banque centrale ne saurait prendre le risque de décevoir les marchés.

Il est vrai que le scénario d'une troisième baisse consécutive de taux - afin de soutenir une économie américaine en perte de vitesse - est désormais totalement intégré par les marchés.

'Historiquement, lorsque la probabilité estimée par les investisseurs est aussi haute, la Fed a toujours délivré le mouvement attendu', rappelle un trader.

'C'est donc comme si c'était fait', ajoute-t-il.

Sur le front des valeurs, AT&T grimpe de 4,7% après avoir fait mieux que prévu sur le trimestre écoulé, notamment grâce à l'arrivée de nouveaux abonnés.

Microsoft bondit pour sa part de 2,2% après la signature d'un contrat 'cloud' de 10 milliards de dollars sur 10 ans avec le Département américain de la défense.

Grande vedette du jour, Tiffany s'envole de plus de 30% à 130 dollars après la réception d'une offre non-sollicitée de rachat de la part du géant français LVMH à un prix de 120 dollars l'action.

Les analystes disent s'attendre à une rapide surenchère pour le joaillier new-yorkais, qui cotait encore 140 dollars l'an dernier.

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