Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les grands indices américains perdent autour de 1,8%, annonçant un début de séance en net repli.

Le président américain a affirmé ce week-end dans une série de messages sur Twitter qu'à partir de vendredi quelque 200 milliards de dollars de produits importés de Chine seraient taxés à hauteur de 25%, contre 10% de droits de douane jusqu'ici.

'Il est clairement mécontent du peu de progrès réalisés sur le front des discussions commerciales', estiment les analystes de Commerzbank.

'L'un des autres éléments à l'origine de son mécontentement est l'accroissement continu du déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine, en dépit de tous les efforts qu'il a pu déployer', ajoute la banque allemande.

Les spécialistes font cependant valoir que l'économie américaine aurait beaucoup à perdre en l'absence d'un accord commercial avec Pékin, notamment du point de vue du secteur technologique.

Ce regain d'inquiétudes intervient alors que bon nombre de stratèges s'inquiètent du niveau de valorisation élevé atteint par les Bourses américaines.

'Avec un gain de 25,3% depuis les plus bas du mois de décembre, les investisseurs se tracassent de nouveau au sujet des valorisations boursières tendues', reconnaissent ce matin les équipes de Credit Suisse.

'A 16.9x, les multiples PER se situent bien au-dessus de leur moyenne historique de 35 ans de 15,1x, ce qui fait penser à certains qu'un retournement à la baisse est en vue', ajoute la banque helvète.

Pour Credit Suisse, cependant, l'étude des PER ne constitue pas une mesure adéquate de la valeur des marchés à l'heure actuelle.

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