C'est surtout en 'relatif' que les places européennes déçoivent (Paris n'est pas un cas isolé) puisque Wall Street (+0,8%) réalise un carton plein de records (le Dow Jones vient de culminer à 23.615, après avoir ouvert à 23.500).

Nous assistons à un nouveau feu d'artifices de hausse avec +0,8% sur le S&P500 à 2.599,5; +1% sur le Nasdaq à 6.860 (précédent record battu de +50Pts) et le Russel-2000 affiche +0,8% à 1.516.

Mais cela ne dope pas le CAC40 ni l'Euro-Stoxx50 (+0,5% à 3.579) qui ont perdu entre 0,3 et 0,4% en fin de parcours.

Les Bourses européennes avait d'ailleurs peu réagi ce matin à l'issue d'une intervention sans surprise de Mario Draghi.

'L'audition de Mario Draghi au Parlement Européen, un exercice convenu, n'a pas apporté de nouvelles très surprenantes. Le ton est néanmoins resté très accommodant avec l'idée que le QE pourrait être prolongé si besoin est', note un analyste de LBPAM.

'A l'heure actuelle aucun mouvement de la BCE n'est attendu avant le deuxième trimestre 2019 : les futures sur les taux à trois mois ne montent que très légèrement à partir des maturités du deuxième trimestre 2019', poursuit-il.

Le 'spread' entre le Bund allemand et nos OAT atteignent un plancher de +30Pts de base qui remonte à avant la crise !

Le 'chiffre du jour' concernait les reventes de logements anciens et les prévisions les plus optimistes ont été battues avec +2% contre +0,2% anticipé, le prix médian des maisons affichant 247.000$.

Coté valeurs, c'est AXA qui finit en tête du CAC40 avec +1,8%, à égalité avec Technip mais devant Sodexo (+1,5%) puis Valéo (+1,3%).

Les 'luxembourgeoises' du CAC40 se sont distinguées avec ST-Micro (+2% à 21E) et ArcelorMittal qui gagne +2,4% à Amsterdam, avec le soutien de l'agence de notation S&P qui a relevé la perspective associée à sa note de la dette du sidérurgiste de 'neutre' à 'positive', de quoi présager un relèvement de la note qui reste, pour l'heure, inchangée à 'BB+'.

Altice décroche de -2,7% et inscrit en séance un nouveau plancher historique vers 8E, pénalisé par l'abaissement de la recommandation à vendre de Bank of America Merrill Lynch.

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