'Les fortes variations qu'ont connues les marchés financiers ont sonné comme un avertissement pour les investisseurs trop complaisants, même si elles n'auraient dû surprendre personne', juge Stéphane Monier, responsable des investissements, Banque Privée, Lombard Odier.

'La normalisation de la politique monétaire engendre en effet des défis pour les marchés, mais il est important de se rappeler pourquoi cette politique se normalise : dix ans après la crise financière mondiale, les économies commencent à se remettre sur pied', poursuit-il.

L'indice ZEW du sentiment économique des investisseurs allemands n'a baissé que de 2,6 points à 17,8 en février, contre un consensus à 16,5, l'institut soulignant une croissance allemande 'soutenue à la fois de l'économie mondiale et de la consommation privée'.

Parmi les publications du jour, celles de la banque HSBC (-3,5%) et du groupe minier BHP Billiton (-4,1%) se trouvent fraichement accueillies à Londres, à l'inverse de celle du chimiste Covestro (+2,8%) à Francfort.

Crédit Agricole avance de 1,6% à Paris, avec le soutien d'UBS, passant de 'neutre' à 'achat' sur le titre qui devient aussi sa valeur bancaire française préférée, et ce malgré un objectif de cours ajusté de 16 à 15,5 euros.

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