Les 1.360 dollars desquels la valeur refuge s'est rapprochée la semaine passée s'éloignent toujours ce midi. 'L'appréciation du dollar, dont le taux de change mesuré face à un panier de devises a atteint un plus haut de six jours, a pénalisé les cours du Brent avec les matières premières libellées en dollar', détaille ce matin un spécialiste.

Par ailleurs, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, produit obligataire de référence aux Etats-Unis, reste proche - quoi qu'en dessous - de 2,90% ce midi, soit 50 points de base de plus que son niveau de la fin de l'année 2017. Et ce alors que l'or, par définition, ne procure aucun rendement.

Cela étant, nombre de marchés asiatiques, grands consommateurs d'or, sont fermés depuis plusieurs jours et ne rouvriront, pour ce qui concerne la Chine, que demain après la 'semaine dorée' observée pour le Nouvel an lunaire.

Quoi qu'il en soit, l'appétit des investisseurs nord-américains pour le métal jaune, d'autant qu'on puisse en juger par l'évolution de l'encours de l'ETF aurifère SPDR Gold Shares, semble retrouver de l'allant : déjà en hausse la veille, il est passé de 824,5 à 827,8 tonnes entre vendredi soir (le lundi étant férié) et hier soir, soit son plus haut niveau depuis le début du mois.

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