Dans un contexte où le stress provenant notamment du compartiment technologique pèse sur les marchés d'actions, les marchés pétroliers se montrent défensifs.

C'est cet après-midi que l'Energy Information Agency fera le point sur les traditionnelles statistiques pétrolières américaines pour la semaine passée. Les stocks de brut sont attendus en légère baisse, alors que ceux de produits raffinés s'annoncent en plus forts reculs (- 1,6 millions d'unités pour les distillats, - 1,9 million pour l'essence).

L'évolution de la production américaine sera également suivie de près, puisqu'elle dépasse les 10 millions de barils/jour depuis le début du mois de février. Elle se situait à 10,407 millions de barils/jour voilà 15 jours, en forte hausse de 14% sur un an.

Mais une information des agences de presse soutient la tendance : la Russie, l'Arabie saoudite et l'Opep pourraient étendre d'une, sinon de deux décennies l'alliance de circonstance qui associe ces grands exportateurs d'or noir depuis le début de l'année 2017.

'Les deux pays, qui se font détrôner par les Etats-Unis (où la production continue sa progression régulière), pourraient collaborer dans une optique de long terme. La Russie se rapprocherait ainsi durablement de l'Opep', commente ce matin un bureau d'études parisien.

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