Quid des statistiques américaines de la veille, point d'orgue hebdomadaire pour les marchés pétroliers ? L'EIA a indiqué que la semaine passée, les stocks commerciaux de brut des Etats-Unis avaient baissé de 2,6 millions de barils, alors qu'ils étaient attendus par le consensus en hausse d'autant. Un bon point pour le cours du WTI, d'autant que les réserves de produits raffinés, surtout les distillats qui comprennent le fuel de chauffage, ont baissé de l'ordre de deux millions de barils chacun.

Voilà qui a contrebalancé la nouvelle progression de la production pétrolière des Etats-Unis, dopée par les pétroles 'technologiques' de schiste : se rapprochant toujours un peu plus du numéro un mondial actuel, la Russie (un peu plus de 11 millions de barils/jour), la production américaine a augmenté en huit jours de 26.000 barils/jour pour atteindre un énième record, à 10,407 millions de barils/jour.

Voilà un an exactement, ce chiffre était de 9,129 millions d'unités, soit + 14% dans l'intervalle. La production d'or noir des Etats-Unis dépasse ainsi celle de l'Arabie saoudite, qui tangente les dix millions de barils/jour.

Ajoutons que les relations de l'Arabie saoudite avec l'Iran, deux membres de l'Opep, ne vont pas en s'arrangeant, qu'Israël ne fait pas mystère de ses intentions sur les programmes nucléaires des 'Etats ennemis' (comme l'Iran), et que le nouveau secrétaire d'Etat américain, M. Pompeo, est considéré comme un 'faucon'

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