SCOR accuse Covéa et son PDG, Thierry Denez, qui un temps a siégé au conseil d'administration de SCOR, de ne pas avoir respecté ses devoirs d'administrateur, et aussi d'abus de confiance. SCOR vise aussi certains banquiers conseil, Barclays et Rothschild.

De quoi s'agit-il exactement ? Les Echos croient savoir que 'SCOR accuse le groupe d'assurance mutualiste d'avoir divulgué un projet de rapprochement qu'il avait avec Partner Re' (réassureur des Bermudes filiale d'Exor, ndlr), qui était désigné sous le nom de code 'Projet Parfum'. 'SCOR reproche à Thierry Derez, qui siégeait à son conseil d'administration, d'avoir utilisé les informations sur le 'Projet Parfum' au profit de son entreprise', écrivent les Echos.

En substance, ajoute le quotidien des affaires, Covéa aurait fin avril 2018 mandaté Credit suisse en vue de lancer une offre non sollicitée sur SCOR dans le courant de 2019. Mais le 25 juillet 2018, il a été présenté au conseil d'administration de SCOR le projet de rapprochement avec Partner Re. Covéa aurait alors accéléré le mouvement en dévoilant sa propre offre le 24 août.

Et maintenant ? Covéa s'est engagé à ne pas dépasser les 10% du capital de SCOR jusqu'au début du mois d'avril. Ensuite, le groupe mutualiste comme son PDG seront cités à comparaître le 24 juin prochain devant le tribunal de grande instance de Paris, terminent les Echos.

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