TABLEAU DE BORD

CAC 40

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ACCOR 39,79€ +4,00%
RENAULT 37,10€ +3,31%
SOCIETE GENERALE 22,55€ +3,25%
EUROFINS SCIENTIFIC 54,68€ -1,48%
PERNOD RICARD 131,60€ -0,98%
DANONE 64,12€ -0,53%

Taux : tension après confirmation d'un biais FED restrictif

Cercle Finance | 02 nov., 2022 20:26

(CercleFinance.com) - Les T-Bonds US sont retombés dans le rouge à mesure que Jerome Powell répondait aux questions de la presse internationale.

Les marchés obligataires de la zone Euro ont clôturé quasiment inchangés et ils évoluaient peu en transactions électroniques, avec un petit biais côté hausse des rendements (2,13% sur le Bund, 2,685% sur nos OAT, 4,29% sur les BTP italien, soit +3Pts).

Jerome Powell a déclaré que la FED est déterminée à vaincre l'inflation et qu'une attitude restrictive et 'patiente' reste pertinente pour encore une certaine durée: l'ancrage des anticipations inflationnistes reste primordial, ainsi que la conviction d'assister à un futur retour sur l'objectif des 2%.

Questionné à plusieurs reprise sur ce sujet, Powell répond qu'il est peu probable à son sens que la FED ait agi trop brutalement: le moment de lever le pied n'est pas encore venu et pourrait se situer mi-décembre ou début février (autrement dit, possibilité de +75Pts dans 6 semaines).

Le besoin de nouvelles hausses de taux subsiste et l'objectif final est plus élevé que prévu initialement.

Il faudra ensuite rétablir une structure de taux 'orthodoxe', c'est à dire un loyer de l'argent supérieur à l'inflation, y compris dans les anticipations qui seront faites.

Il s'agit de freiner le demande de façon à la faire correspondre au niveau de l'offre et de s'assurer ultérieurement que le bon équilibre soit maintenu.

L'économie a nettement ralenti par rapport à l'année dernière, avec une baisse des investissements, l'immobilier est significativement impacté, mais le marché du travail reste robuste, et même inhabituellement robuste et les raisons n'en sont pas claires... les prochaines statistiques seront peut-être différentes, mais ce n'est pas certain.

En ce qui concerne le risque de 'désordres' sur les marchés financiers, ils ne sont pas déstabilisés pour l'instant par le durcissement monétaire, ils le sont plutôt par la hausse du coût de l'énergie, de la nourriture.

La FED va également poursuivre le dégonflement de son 'bilan' (quantitative tightening), c'est à dire l'assèchement de la liquidité à raison de 95Mds$/mois,

Les marchés obligataires se sont d'abord détendus après le communiqué 'électronique' de la FED (qui annonce comme prévu une hausse de 75Pts de base à 3,75/4,00%, votée à l'unanimité).

Mais ils ont déchanté avec la conférence de presse et les T-Bonds ont rechuté sous leurs plus bas niveau du jour (4,06% sur le '10 ans', 4,12% sur le '30 ans', et le '2 ans est revenu à ses niveaux pré-communiqué).

A noter en amont de la conférence de presse de Jerome Powell une forte hausse des créations d'emplois dans le secteur privé non agricole : +239.000 en octobre selon ADP, un nombre nettement supérieur au consensus, après les 192.000 créations enregistrées le mois précédent (révisées de 208.000 en estimation initiale).

Les restaurants, les commerce de détail et le secteur des voyages ont intensifié leurs embauches avant la période des fêtes de fin d'année.

'Bien que nous observions les premiers signes de destruction de la demande induite par la politique de la Fed, elle n'affecte que certains secteurs du marché du travail', note Nela Richardson, économiste en chef d'ADP.

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