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Scor: s'envole de +8% après l'offre de Covéa

Cercle Finance | 04 sept., 2018 15:36

(CercleFinance.com) - Il se passe toujours quelque chose au capital de Scor. Après une certaine instabilité ces dernières années au tour de table du réassureur français, son premier actionnaire, l'assureur mutualiste Covéa, a envisagé une OPA amicale à 43 euros. Ce dont Scor ne veut pas entendre parler.

SCOR SE
30,220
  • -6,09%-1,96
  • Max: 30,60
  • Min: 28,12
  • Volume: -
  • MM 200 : 29,20
17:55 17/05/24

Quid de la nouvelle du jour ? L'assureur mutualiste Covéa, qui regroupe les marques Maaf, MMA et GMF, a indiqué ce matin qu'il avait approché Scor le 24 août dernier en vue d'une OPA amicale à 43 euros par action, en espèces. L'opération était conditionnée à sa recommandation par Scor. A ce cours, le capital de Scor serait valorisé 8,25 milliards d'euros.

Notons que le 24 août, l'action Scor cotait aux environs de 34,6 euros et qu'hier soir, juste avant que l'intention de Covéa ne soit rendue publique, elle a terminé à 35,4 euros. Bref, l'offre envisagée par Covéa représente une prime d'un peu plus de 20%, un niveau habituel dans ce genre d'opération, même si des ratios bien plus élevés sont régulièrement constatés.

Cela étant, il faut remonter jusqu'à l'été 2002 pour retrouver la trace d'un cours de l'action Scor supérieur à 40 euros. Le prix est donc plus intéressant qu'il n'y paraît, mais il n'est pas du goût de Scor ni de son PDG (depuis 2002 également), Denis Kessler.

Covéa rapporte que le 30 août, le conseil d'administration de Scor, qui s'est réuni sur ce sujet, 'a refusé d'entrer en discussion avec Covéa en vue de négocier un rapprochement amical sur les bases de sa proposition'. Le mutualiste a alors retiré son offre, tout en '(réaffirmant) néanmoins son intérêt pour une opération amicale'.

Même éconduit à l'issue de sa première tentative, Covéa n'a pas abandonné son projet, ce qui peut présager d'une surenchère. Pas sûr cependant car Scor déclare, de son côté, que la proposition non sollicitée de Covéa 'était fondamentalement incompatible avec la stratégie d'indépendance de Scor, qui est un facteur clé de son développement, qu'elle remettrait en cause son projet industriel fortement créateur de valeur et qu'elle ne reflète ni la valeur intrinsèque de Scor ni sa valeur stratégique'. En clair, le prix de l'OPA n'est pas le premier argument cité par Scor pour refuser d'en parler.

D'ailleurs, quid des relations entre Scor et Covéa ? Le second est actionnaire du premier depuis 2003, d'abord de manière discrète, avec quelques points de pourcentage du capital. A partir de 2013, le PDG de Covéa, Thierry Derez, entre au conseil d'administration de Scor, et il y siège toujours.

Il faut dire que le capital de Scor suscite de l'intérêt : en 2015, l'assureur japonais Sompo Japan Nipponkoa débarque en rachetant la participation du holding suisse Patinex du financier Martin Ebner. Fin 2015, Sompo détient 7,8% de Scor et déclare son intention de monter jusqu'à 15%.

Mais il n'en fera rien : au printemps 2016, Sompo revend ses parts à Covéa, qui devient à son tour le premier actionnaire de Scor avec 8,2% du capital en fin d'année, niveau qui sera toujours de mise fin 2017. Ce qui traduit une certaine instabilité capitalistique, d'autant que les autres grands actionnaires connus sont surtout des fonds d'investissement (Allianz Global Investors, Tweedy Browne, Alecta, BlackRock). Signalons cependant, outre Covéa, la présence du groupe de prévoyance Malakoff Médéric, avec 3% des parts.

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